Monument aux morts de la guerre 14-18
Ce monument, élevé sur la place, face à l’église, se présente sous la forme d’un obélisque en pierre de taille d’environ 3,50 m de hauteur surmonté d’un buste de soldat casqué en bronze. A 1 m 50 de base, il est divisé en deux parties par un tore strié. Sur la partie haute de la face est, plaquée une croix de guerre en bronze. Sur la partie basse de cette même face, dans un cartouche, est sculptée en creux l’inscription « AUX GLORIEUX ENFANTS DE LA COMMUNE DU VIGEANT MORTS POUR LA FRANCE ». A la base du cartouche, deux vers de Victor Hugo sont gravés en lettre plus petit format : « CEUX QUI PIEUSEMENT SONT MORTS POUR LA PATRIE ONT DROIT QU A LEUR CERCUEIL LA FOULE VIENNE ET PRIE ». La base des faces nord et sud sont recouvertes d’une plaque en marbre blanc sur laquelle sont gravés les noms des soldats morts aux guerres 14-18 et 39-45.
Y sont également inscrits les noms des soldats morts en opérations extérieures (note de l'auteur).
Monument à la mémoire des victimes de la tragédie du 4 août 1944
Ce monument situé en face du cimetière, à la sortie du bourg en direction de Mauprevoir, a été façonné en utilisant le mur qui autrefois limitait une mare et où furent adossés pour leur exécution les fusillés du 4 août 1944.
Long d’environ 14 m, le mur d’origine a été laissé en l’état à la base sur 0,70 m de hauteur, partie où les impacts des balles sont toujours visibles. La partie supérieure a été recrépie et façonnée en forme de chapeau de gendarme. Au centre, collée au mur, une croix de Lorraine en béton de 1 m de hauteur, avec des traverses de 1 m 20 et 0,90 m. Sous la croix, sur un renformis en béton a été moulée en creux, en lettres majuscules dorées de 17 cm de hauteur, l’inscription ICI SONT TOMBÉS NOS MARTYRS. Sous cette inscription, une autre, de plus petit format, lettres de 7 cm, 4 Août 1944. De part et d’autre de la croix, deux grandes palmes façonnées au mortier se déploient sur l’ensemble du mur. Devant le mur, un carrelage soigné, en pierres polies de petits modules rectangulaires posées à joints croisés, limité par un muret en pierres de taille de 30 cm de hauteur, forme une belle terrasse légèrement plus basse que le sol environnant. Implantés dans la terrasse à 2 m du mur, deux ifs taillés topiaires de 1 m 30.
Une plaque en marbre noir, fixée à un mur latéral, porte gravés les noms des 40 victimes de la tragédie du 4 août 1944.
Stèle à la mémoire de Jean Augry
Cette stèle est située à la sortie du bourg du Vigeant, en bordure du chemin de Monteil, à environ 30m de la route départementale 10 qui va du Vigeant à Mauprevoir, à l’endroit où Jean Augry fut tué par balles le 4 août 1944.
Monolithe de 1,40m de hauteur de 0,60m de largeur, elle présente sur environ un tiers de sa partie droite une croix sculptée en faible relief. Une plaque en marbre blanc, fixée sur la partie gauche, porte l’inscription suivante : « Le 4 août 1944, ici est tombé Jean Augry, mort pour la France à 18 ans. ». Sous la plaque, un rameau de laurier est sculpté en faible relief. La stèle repose sur un dallage en béton de 1,40 m x 1,40m
Stèle à la mémoire d’André Buisson
Cette stèle est située dans un champ, à environ 200 m de la route départementale 10 qui va du Vigeant à l’Isle Jourdain, au droit du hameau du Parc, au lieu où le commandant Buisson fut tué par balles le 4 août 1944. Il s’agit d’une croix en béton de 1 m de hauteur sur un socle également en béton de 0,60 m x 0,40 m x 0,30 m de hauteur.
Stèle à la mémoire de cinq maquisards
C’est une croix élevée en bordure de la route départementale 10, sensiblement à mi-distance entre le bourg du Vigeant et le hameau du Parc, à l’endroit où furent tués au combat cinq maquisards le 4 août 1944. Croix en béton de 0,80 m de hauteur sur un socle en béton de 0,80 m et 0,50 m.
Mémorial à l’intérieur de l’église St Georges
Sur le mur de façade, à gauche, à l’intérieur de l’église, un grand crucifix est fixé : c’est le Christ en croix, qui fut sauvé de l’incendie du presbytère le 4 août 1944. Sur le suppedaneum est fixé un petit panneau de bois sur lequel est peint le texte suivant : « A seul survécu à l’incendie du presbytère ». Sous le crucifix, un panneau allongé en bois, sorte de phylactère, porte l’inscription : " Vous qui pleurez, venez à Dieu car il console."
Sous ce panneau, une petite niche creusée dans le mur renferme la porte fracassée du tabernacle profané par les soldats allemands le 4 août 1944, ainsi que quelques débris d’objets sacrés détruits ce jour-là.